L’isolation thermique des maisons est au centre du débat ces dernières années pour une raison très simple : lorsqu’elle est performante, elle permet de réaliser de grosses économies d’énergie. Les travaux visant à améliorer l’isolation sont de fait très encouragés par l’état et cela peut valoriser grandement un bien sur le marché de l’immobilier. D’ailleurs, il ne sera plus possible de louer un logement mal isolé dès 2025. Peut-on toutefois allier performance et respect de l’environnement en recourant à des matériaux biosourcés ?
Les isolants biosourcés et leurs performances sur le terrain
Tout d’abord, il convient de définir ce que veut dire “biosourcé” puisqu’on peut le confondre avec “biologique”. Il ne s’agit pas en effet de produits issus de l’agriculture bio qui ont été produits sans pesticide. Ici, l’adjectif biosourcé s’emploie pour des produits issus de la matière organique renouvelable, qu’elle soit d’origine animale ou végétale. En ce qui concerne les isolants, on trouve les deux puisque cela peut être de la laine de mouton ou des fibres végétales naturelles. Le site biofib.com qui est spécialisé en isolants biosourcés propose par exemple du chanvre, du lin et du coton.
Ainsi, comme il y a une grande variété de matériaux entrant dans la catégorie décrite au-dessus, on ne peut pas tous les loger à la même enseigne. Bien qu’à l’heure actuelle le polyuréthane reste largement le plus performant à épaisseur égale (pour les impacts écologiques qu’on connaît), si on compare nos isolants biosourcés à ceux traditionnels comme la laine de roche et la laine de verre, les résultats sont assez similaires. Ils doivent de toute façon répondre à la norme RT2012. Ceci n’était pas vrai il y a encore 15 ans, mais on a réalisé de gros progrès récemment.
Le seul point sur lequel on peut tiquer concerne le prix même si là encore, ça s’est bien tassé grâce à la démocratisation de ces produits plus respectueux de l’environnement.