Si vous êtes un commerçant et que vous habitez dans un pays membre de l’Union européenne, il y a fort à parier que vous avez entendu parler de la facturation électronique. Sujet d’angoisse chez certaines personnes, elle n’en reste pas moins une solution efficace afin d’éviter les irrégularités tout en permettant de gagner un temps considérable en comptabilité. Mais quelles sont les raisons qui expliquent une obligation stricte dès 2026 de la facturation électronique B2B en Belgique ?
Des processus commerciaux harmonisés et simplifiés
La première raison majeure derrière cette évolution réglementaire est la volonté d’harmoniser et de simplifier les processus commerciaux à l’échelle européenne. La Belgique ne fait donc que s’aligner sur les autres pays et n’a pas vraiment son mot à dire dans l’affaire. Ce qu’on peut dire sans se tromper, c’est que la facturation électronique (en savoir plus ici) permet une meilleure cohérence dans les échanges commerciaux B2B. Ce qui tend alors à réduire les écarts de compréhension et les erreurs administratives potentielles.
On se retrouve ainsi avec des transactions transfrontalières bien plus simples à gérer et c’est une bonne chose pour le marché !
Une amélioration de la transparence qui entraîne une réduction des fraudes
Grâce aux systèmes numériques, les autorités fiscales peuvent mieux tracer et vérifier les opérations commerciales entre les entreprises. Rappelons que la fraude fiscale fait partie des sujets majeurs au sein de l’UE et que si on cherche à la réduire le plus possible, il va falloir plus de transparence. Comme la facturation électronique est réputée pour être inviolable puisqu’elle répond à des critères stricts (authenticité, intégrité et bonne lisibilité notamment), il s’agit d’une solution pertinente.
Une réduction des coûts et un gain de temps important
Pensons maintenant aux avantages pratiques pour les entreprises : émettre une facture manuellement prend un temps considérable, surtout lorsqu’on souhaite être rigoureux. Les logiciels de facturation électronique permettent aujourd’hui d’automatiser une grande partie du processus comptable. Ils proposent aussi des modèles de facture qui s’adaptent aux besoins de la plupart des entreprises. Résultat : ces dernières économisent du temps, mais aussi de l’argent.
Il est bon de rappeler au passage que la dématérialisation des factures élimine également les coûts liés à l’impression, à l’envoi postal et au stockage des documents papier. L’obligation de conserver ses livrets de compte durant 10 ans demeure, mais elle devient tout de suite beaucoup moins contraignante. Lorsqu’on souhaite un avenir serein pour la planète, ce type de mesure écologique compte !